Vous voulez une preuve factuelle, matérielle de la décadence de la France et de la corruption de son gouvernement, la voici. La France produit trop d’électricité, elle en produit tellement qu’il faut fermer des centrales électriques. Faut-il ajouter à cela la chute spectaculaire du prix du mégawatt/heure qui a été divisé par 150 depuis la crise énergétique de 2022 ! Pourtant, comme vous pouvez tous le constater sur vos factures électriques bimensuelles, le prix de l’électricité reste extrêmement élevé pour permettre aux opérateurs privés de se gaver encore plus de l’argent des Français, c’est tout simplement un pillage organisé par l’État.
Pourtant, nous vivons dans un pays libéral, un pays qui a accepté les règles du marché libre et non faussé. Cependant dans cette affaire absolument rien n’est libre, tout est faussé.
Reste à savoir pourquoi et comment se fait-il que la population reste passive à ce point, ne parlons même pas de son élite qui est totalement atomisée et inexistante ? Un réel mystère !
La baisse de la consommation électrique en France oblige EDF à demander à la centrale nucléaire de Cattenom en Moselle de stopper son réacteur numéro 1 pour une durée d’au moins cent jours, « on produit plus d’électricité qu’on en consomme ».
La déconnexion est prévue pour le week-end prochain, « une situation inédite ».
Jérôme Le-Saint, le directeur de la centrale de Cattenom, confirme à France 3 Lorraine jeudi 2 mai 2024 qu’”il n’y a aucune panne, aucune faille et aucune opération de maintenance. EDF nous demande de mettre les réacteurs en sommeil afin d’économiser du combustible en attendant les prochains rechargements. C’est une question de calendrier”.
En France, il n’y a pas que Cattenom qui est dans cette situation. Les centrales de Tricastin, dans la dans la basse vallée du Rhône, et de Dampierre-en-Burly dans le département du Loiret, sont dans le même cas. “Les éoliennes et les panneaux photovoltaïques qui fonctionnent à plein régime peuvent aussi expliquer cette baisse de la consommation. On a eu un printemps doux. Par exemple au mois d’avril. On a une consommation 20 % plus faible que la moyenne des cinq dernières années. C’est une question de calendrier”.
Il n’y a aucune panne, aucune faille et aucune opération de maintenance. C’est vrai que la situation est plutôt atypique.
Jérôme Le-Saint, directeur de Cattenom
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Pendant deux ans, en 2022 et 2023, le réacteur 1 de la centrale nucléaire était à l’arrêt pour des contrôles. Il a dû subir des réparations en raison de possibles défauts sur des soudures attribués au phénomène de corrosion sous contrainte.
2 mai 2024