Alors que l’Allemagne a complètement sombré dans la dictature la plus assumée depuis le 7 octobre 2024 en interdisant les manifestations pro palestiniennes, ou en interdisant comme elle l’a fait dernièrement l’entrée sur son territoire de médecins palestiniens – Le Dr G. Abu Sitta par exemple -, Yanis Varoufakis a décidé de déposer plainte contre le gouvernement allemand suite à l’interdiction de sa conférence sur place et le refus des autorités de dire pourquoi se réfugiant derrière le fallacieux prétexte de “sécurité nationale”, ce qui est une accusation gravissime contre Varoufakis qui serait donc un terroriste. Très bonne initiative qui va pousser le régime allemand actuel à se découvrir pour montrer son vrai visage sioniste criminel.
En 2024, la Journée de l’Europe est marquée par la violation des droits fondamentaux des citoyens européens. Dans l’intérêt des Allemands et de tous ceux qui chérissent la liberté politique, il faut contrôler le glissement de l’État allemand vers l’anarchie et le totalitarisme
La décision sans précédent des autorités allemandes en Avril plus tôt cette année interdire à Yanis Varoufakis d’entrer dans le pays, ainsi que de toute sorte d’activité politique, n’était que le début. Elle a été suivie par des violations scandaleuses de tous les principes de l’Etat de droit – un développement inquiétant face à une Europe qui glisse inexorablement vers le totalitarisme.
Après avoir promis à l’avocat Varoufakis’ qu’ils répondraient par écrit à trois questions raisonnables (Quelle autorité a émis l’interdiction ? Quand ? Pour quelles raisons ?), les autorités allemandes ont finalement répondu qu’elles ne répondraient pas, en fait, citant “sécurité nationale” et parce que toute réponse écrite porterait atteinte à la bonne exécution des fonctions de la Police fédérale et des autres services de sécurité impliqués dans l’affaire“.
En d’autres termes, les pratiques autoritaires de Viktor Orban et Kyriakos Mitsotakis sont adoptés librement dans les bastions de la démocratie libérale dont les autorités se sentent désormais libres non seulement de violer les libertés fondamentales, mais aussi de contourner le droit des citoyens de savoir qui a décidé de les interdire, quand, et sous quelle raison – et tout cela dans une Union européenne qui était censée garantir les droits politiques et la liberté de circulation de chaque citoyen de ses États membres.