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L’IA fait mentir Google sur son objectif climatique

ByVeritatis

Juil 4, 2024


Le rapport environnemental de Google, en date du mardi 2 juillet, interroge la conviction réelle apportée à son objectif climatique. En 2019, le géant garantissait le « zéro émission nette » à l’horizon 2030. Pourtant, des augmentations de 48% des émissions de CO2 sont aujourd’hui à déplorer, atteignant 14,3 millions de tonnes de CO2. Et ceci serait la conséquence directe de l’usage de l’intelligence artificielle.

L’Agence internationale de l’énergie alerte sur l’augmentation significative de la consommation électrique que va provoquer l’intelligence artificielle générative. En effet, la consommation viendrait à doubler par rapport à la consommation enregistrée en 2022. Le coût de cette consommation augmente drastiquement lui aussi, en France notamment.

Les émissions carbones du célèbre moteur de recherche n’ont de cesse d’augmenter, ajoutant un autre doublon sur la période des cinq dernières années. En l’occurrence, la consommation énergétique provient essentiellement des centres de données, nécessaires au développement de l’IA. L’américain précise que « ce résultat est dû essentiellement à la hausse de la consommation en électricité de [ses] data centers ».

Comme le rapporte Courrier international, les confessions ne s’arrêtent pas là parmi les GAFAM. En mai, Microsoft a admis avoir quant à lui provoquer l’augmentation de ses émissions CO2 d’un tiers depuis 2020. Ceci en raison, lui aussi, de la construction de nouveaux centres de données.

Avec des objectifs environnementaux fixés sans que l’intelligence artificielle ne soit pleinement fixée en termes de consommation, les pronostics et engagements des GAFAM n’ont, semble-t-il, pas vu venir l’énergie nécessaire pour une telle entreprise.

Le média américain Bloomberg alerte sur ce phénomène de « croissance à tout prix », tout ceci venant menacer « de bouleverser la transition énergétique de pays entiers, ainsi que les objectifs d’énergie propre d’entreprises technologiques qui pèsent des milliards de dollars ».

De quoi questionner les belles paroles que nous pouvons lire sur les rapports d’engagement environnementaux et leur sincérité, si tout ceci bascule lorsqu’une nouveauté apparaît.





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