Sur la scène nationale, les Français sont encore sous le choc de l’assassinat brutal de Philippine par une personne sous OQTF (Obligation de quitter le territoire français). En effet, ce drame atroce démontre pleinement l’hypocrisie de la politique judiciaire dans la mise en œuvre de l’exécution des peines. Et, s’ajoute à ce choc, celui de la perturbation de la minute de silence, lors de la cérémonie des obsèques de cette jeune femme, à Versailles, par des militants. Des voyous, puisqu’ils remettent ainsi en cause le respect et la dignité que l’on doit à une personne décédée et aux membres de sa famille et à ses amis venus lui rendre hommage.
En outre, toujours sur la scène nationale, pour les Français, il y a aussi le choc économique.
En effet, les Français sont en cours de devoir acquitter leurs impôts, alors que les comptes publics et le déficit de la Nation atteignent des sommes astronomiques et jamais vues. Et, surtout, ils ne sont pas sincères. Maquillés et dissimulés qu’ils ont été par l’exécutif, cela remet en cause le principe même de l’impôt dont le maitre de l’ouvrage a été l’unique ministre de l’Économie et des Finances pendant sept ans. S’ajoute à cela le fait que Michel Barnier propose une nouvelle contribution dite « exceptionnelle et temporaire », mais qui très certainement va perdurer de manière pérenne, comme toutes les autres contributions précédentes de cet acabit. Les exemples sont légion (j’y reviens juste après). Une énième sollicitation supplémentaire du contribuable, pour renflouer des caisses de l’État vidées par ceux-là mêmes qui sont encore au pouvoir. Comme pour la CSG établi sous François Mitterrand par Michel Rocard, il y a 33 ans. Sur la même base « temporaire » : elle est toujours en cours ! D’ailleurs, toujours dans la même veine, le préfet de police de Paris propose de pérenniser le système de vidéo surveillance, qui lui aussi, officiellement, avait été mis en place « de manière temporaire » pour les Jeux olympiques. Notons, à cet égard, que dès l’approbation de cette mesure par les pouvoirs publics, les « complotistes », ceux qui semblent avoir raison avant que le temps ne leur amène satisfaction, avaient alerté sur le fait que cette mesure de surveillance serait maintenue après les J.O.. Nous avons ici une nouvelle preuve des dérives liberticides des gouvernements Macron augmentés du risque accru de casus belli avec la Russie avec l’envoi d’armes en Ukraine sans l’aval du Parlement.
De surcroît, comme la plupart des autres peuples du monde, les Français sont également sous le choc d’un autre drame. Celui qui se joue sur la scène internationale. Diable ! Dans un manque de respect à la face de l’humanité, et les 8 milliards d’individus qui la composent, Israël tente de justifier, par des motifs outrageants et dénués de respect pour l’humain, l’exécution de 300 personnes (des civils) en justification d’en avoir ciblé une seule : Hassan Nasrallah. Plus déconcertant encore ! Israël affirme haut et fort avoir « avoir réglé ses comptes » en éliminant cette personne. L’homme que les médias français présentent en fonction de leurs allégeances, soit comme le chef charismatique du Hezbollah, soit comme le représentant de la main mise de l’Iran au Liban, d’autres tout simplement le considérant comme un terroriste. Hassan Nasrallah ne fait l’unanimité nulle part et divise les camps, engendrant de nombreux débats sur les plateaux TV. Certains, comme Bernard-Henri Lévy, fidèles au sionisme, faisant preuve d’un parti pris, qui, j’insiste, va au-delà de tout humanisme. En effet, voici ce qu’il a déclaré à propos de cet assassinat de 300 personnes, qui donc, selon Israël, visait à libérer le Liban, et ceci dans l’indifférence la plus totale des Nations Unies :
« Je lis partout que le Liban serait « au bord du gouffre ». Non. Il est au bord de la délivrance. Quand le#Hezbollah, ses chefs, son chef, Hassan#Nasrallah, seront effectivement et définitivement vaincus, le#Libansera libéré. »
J’ai répondu ceci, en commentaire de la réponse indignée que la géopoliticienne Caroline Galacteros a postée, en réponse au tweet de BHL : « 100 % d’accord. Les éléments de langage de @BHL sont indignes de toutes considérations pour les hommes et du respect des Droits de l’Homme. De tous les hommes. »
100 % d’accord. Les éléments de langage de @BHL sont indignes de toutes considérations pour les hommes et du respect des Droits de l’Homme. De tous les hommes. https://t.co/aN5X0jJc2c
— Xavier Azalbert FreeSpeech 🇧🇷 🇫🇷 (@xazalbert) September 28, 2024
Ajoutez à cela, que John Kerry, ancien secrétaire d’État de Barack Obama, en a profité pour montrer son vrai visage au WEF. En effet, il a fait état de sa volonté d’enfreindre la loi américaine et son Premier Amendent sur la liberté d’expression : « Notre 1 er amendement constitue un obstacle majeur à la capacité de mettre fin à la désinformation. Ce dont nous avons besoin, c’est de gagner… le droit de gouverner en espérant remporter suffisamment de voix pour être libres de mettre en œuvre des changements. »
@JohnKerry leur vrai visage mis au grand jour : Notre 1er amendement constitue un obstacle majeur à la capacité de mettre fin à la désinformation. Ce dont nous avons besoin, c’est de gagner… le droit de gouverner en espérant remporter suffisamment de voix pour être libres de… https://t.co/LFgigLwW21 pic.twitter.com/MONfDD9OXk
— Xavier Azalbert FreeSpeech 🇧🇷 🇫🇷 (@xazalbert) September 29, 2024
Voilà. Alors, pendant que les Français sont ainsi sous le choc, tant sur la scène nationale et qu’internationale, que fait le Sénat ? Le Sénat (et plus particulièrement son Président, Gérard Larcher) s’illustre par la proposition de « rationner les français. »
Si-si ! Le Sénat propose de supprimer un jour férié, « afin de renforcer les recettes de la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie », à savoir l’organisme étatique qui subventionne les EHPAD.
Diantre ! Cette mesure, dans l’absolu, peut paraître louable, mais dès lors que c’est le Sénat qui fait cette proposition, elle semble éminemment incongrue. Relever même, carrément, du foutage de gueule manifeste. (2)
Je vous explique pourquoi dans la seconde partie de cet édito.
1) la moyenne d’âge des sénateurs, pendant longtemps au-dessus de 70 ans, descend régulièrement depuis l’avènement de jeunes loups qui veulent profiter eux aussi des avantages en tous genres pharamineux de cet EHPAD sans devoir attendre d’avoir un âge canonique. Toutefois, ils demeurent peu nombreux. De ce fait, la moyenne d’âge des sénateurs, qui vient de descendre juste en-dessous de 60 ans, est quelque peu tronquée. Si on enlève ces quelques jeunes loups, la moyenne d’âge remonte quasiment à 70 ans.
2) une preuve supplémentaire, qui s’ajoute aux dizaines d’autres données en ce sens depuis sept ans, par les politiciens français en général et par les macronistes en particulier, que ce constat livré par le chanteur Tonton David en 1994, n’a fait qu’empirer depuis 30 ans : « sûr et certains » que l’on nous prend pour des cons »
NOTA : voici le résumé de l’article publié à ce sujet sur le site Public Sénat :
Contexte et Chiffres Clés :
Plus de deux ans après la publication du livre choc de Victor Castanet, « Les Fossoyeurs », qui révélait des actes de maltraitance généralisés dans les Ehpad, le Sénat tire la sonnette d’alarme sur la situation financière des maisons de retraite. Actuellement, plus de 600 000 résidents sont pris en charge dans des établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad). D’ici 2050, la population française âgée dépendante devrait augmenter de 46 %.
Selon le rapport du Sénat, la part des Ehpad déficitaires est passée de 27 à 66 % entre 2020 et 2023. Dans le secteur public, 84,4 % des établissements enregistrent un niveau de dépenses supérieur à leur financement. La Fédération hospitalière de France évalue à 800 millions d’euros le montant du déficit pour l’année 2023.
Causes de la Crise Financière
Les établissements ont été pris en tenaille entre les revalorisations salariales liées aux deux Ségur de la Santé et la hausse du point d’indice des fonctionnaires, le contexte inflationniste des deux dernières années, qui a pesé sur les dépenses liées à l’alimentation et à l’énergie, et l’évolution « insuffisante » du tarif d’hébergement, inférieur à l’inflation.