Les provinces syriennes d’Alep, Idlib et Hama sont au cœur d’une vaste opération militaire menée par l’armée syrienne, soutenue par les forces russes. En seulement 24 heures, des centaines de terroristes ont été éliminés, tandis que plusieurs infrastructures ennemies ont été neutralisées.
Dans une opération militaire majeure, l’armée arabe syrienne, appuyée par les forces armées russes, a infligé de lourdes pertes aux groupes djihadistes actifs dans les provinces d’Alep, Idlib et Hama. Selon l’armée syrienne, «plus de 400 terroristes, dont plusieurs étrangers, ont été éliminés au cours des dernières heures grâce à des frappes précises.»
Des efforts coordonnés ont permis la destruction de plusieurs cibles stratégiques, incluant cinq quartiers généraux, sept dépôts d’armes et plusieurs centres de commandement utilisés par les islamistes. «L’armée syrienne est prête à poursuivre ses tâches jusqu’à la restauration du contrôle sur chaque pouce de terre profanée par les terroristes», a déclaré le commandement syrien dans un communiqué diffusé sur ses canaux officiels.
Dans ce contexte, le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov, a confirmé ce 2 décembre le soutien de la Russie à son allié syrien. «Nous continuons bien sûr à soutenir le président syrien Bachar al-Assad», a-t-il affirmé lors d’un point presse à Moscou, ajoutant que «des contacts étaient maintenus aux niveaux appropriés». Dmitri Peskov a également souligné que la Russie analysait la situation actuelle en Syrie et «travaille à l’élaboration d’une position stratégique visant à stabiliser la région».
L’opération militaire conjointe, menée à l’aide de frappes aériennes, de tirs d’artillerie et de missiles, a également permis de neutraliser des positions d’artillerie lourde, des systèmes de lance-roquettes multiples et des entrepôts abritant des drones. Ces succès militaires marquent une avancée dans la lutte contre les factions armées, qui, selon les sources militaires syriennes citée par l’agence de presse TASS, «commencent déjà à fuir leurs positions face aux pertes considérables subies».
Cependant, ces succès ne sont pas sans défis. L’espace aérien syrien reste une zone de tension majeure. La coalition internationale dirigée par les États-Unis a été accusée par le gouvernement local de violer à plusieurs reprises les protocoles mis en place pour résoudre le conflit, exacerbant les risques d’incidents aériens. En novembre 2024 seulement, pas moins de 345 violations de l’espace aérien syrien par des appareils de la coalition ont été signalées. «Ces actions irresponsables continuent de créer des conditions propices aux accidents et d’aggraver la situation dans la région», a affirmé à TASS un représentant militaire syrien.
Pour sa part, le porte-parole du Kremlin a commenté avec prudence les attaques survenues dans plusieurs grandes villes syriennes, rappelant que «des discussions avec Damas sont en cours et qu’une position concrète sera adoptée pour répondre à cette escalade».
Malgré ces tensions, le commandement syrien se montre résolu : «Nous ne prêterons pas attention aux rumeurs concernant un prétendu effondrement des lignes syriennes. Les résultats sur le terrain prouvent que la lutte contre le terrorisme avance avec efficacité.»