RELATIONS INTERNATIONALES
Il y a quelques jours encore, un « officiel » de Washington nous ressortait cette vieille exigence « des relations basées sur des règles », alors que ces règles, nul n’en a vu le nez. Sont-elles édictées « au pif » par des hures pleines de morgue, et selon leur bon plaisir du jour ?
Faut-il tout leur apprendre ? « Ce n’est pas comme ça que ça marche. »
Pour qu’une règle internationale soit respectée, ce n’est pas à la grosseur de la matraque cachée derrière le dos de l’outrecuidant que se mesurera le respect. NON, il faut que des personnes de bonne volonté l’aient rédigée, que des diplomates en aient discuté pour déceler les avantages pour tous et les inconvénients pour tous.
Sans doute les crocodiles et requins des bords de la Tamise, les caïmans des bords du Potomac n’ont-ils pas l’intelligence de se plier à ce qui n’est que le bon sens, vu que le bon sens justement, ils ne veulent pas en entendre parler.
Pourtant, quand des discussions ressort un texte cohérent, équitable, acceptable et accepté par tous, il ne peut en résulter que la PAIX, qui est le leitmotiv incessant des vrais diplomates. On peut comprendre que cela ne fasse pas l’affaire des industriels de la MORT.
Il semble bien que, après des débuts prometteurs, le POTUS* soit à nouveau sous la coupe des reptiles à grandes dents et aux naseaux baveux. Que va-t-il résulter de cette entrevue en zone slave (puisque l’Alaska, à l’origine, était russe) ? Moustiques mis à part, il serait pourtant bon qu’en ressorte un accord épargnant les VIES. Foi de diplomatie constructive.
Et que l’on ne nous parle PLUS JAMAIS de « relations basées sur les règles », des règles inexistantes. Il est symptomatique qu’en France, si renommée autrefois pour la qualité de sa diplomatie (eh, il y a deux siècles !), le jupiter se soit dépêché de détruire cet outil bénéfique à tous (ou presque !), tentant ainsi peut-être de s’appeler désormais Nicolas, comme dans l’immense feuilleton « Bons baisers de Partout ! »
* POTUS : President Of The United States
