-
Campagne de dons – Mai 2025
Chers amis lecteurs, Nous faisons à nouveau appel à vous pour une nouvelle campagne de dons. Votre soutien nous est indispensable pour continuer à vous fournir le meilleur de l’information internationale alternative. C’est grâce à vos dons que nous pourrons maintenir le cap pour une information plurielle et réellement alternative. Nous comptons sur vous.
2 977,00 € de l’objectif de 25 000,00 € atteint
Alors que vous vous promenez dans un stade de Nairobi, le match est déjà en cours, mais de longues parties des tribunes restent vides. Que se passe-t-il à l’extérieur ? Un pur pandémonium – avec un rythme de tambour. Des drapeaux et des supporters s’agglutinent au coin d’une rue poussiéreuse, acclamant un petit téléviseur. Pour quoi faire ? Il ne s’agit pas simplement de football. Il s’agit d’une combinaison complexe d’économie, de confiance, d’identité et de vie elle-même. Maintenant, décortiquons-le comme jamais auparavant.
Prix des billets et revenu moyen
Au Nigeria et au Kenya, par exemple, le revenu moyen se situe de 100 à 150 dollars environ. Cela complique de consacrer de l’argent aux loisirs, surtout quand la priorité reste la nourriture et le logement. Sur un site de paris en ligne, beaucoup préfèrent miser de petites sommes depuis chez eux, plutôt que d’acheter un billet de stade. Avec un billet coûtant de 5 à 15 dollars, cela semble abordable au premier regard. Mais, en réalité, pour une famille de trois personnes, dont chaque membre vit avec seulement 3 dollars par jour, dépenser cette somme pour le football parais être un gaspillage excessif.
Ce n’est pas tout. Pensez au coût du transport, des collations et même du maillot – tout s’additionne. Pour de nombreuses personnes, regarder le match à l’extérieur d’un magasin local est l’option la plus raisonnable. Cela ne signifie pas qu’ils aiment moins le football ; ils apprécient simplement plus la nourriture et les loyers. Cette décision est prise par des milliers de personnes chaque week-end.
Manque d’infrastructures adaptées aux supporters
L’expérience du stade elle-même est souvent défaillante, même pour les supporters prêts à dépenser pour acheter un billet. Le trajet vers et depuis le stade est une aventure que beaucoup choisissent d’éviter.
Voici les principaux obstacles qui empêchent les supporters d’entrer dans un stade :
- Le transport Mayham : il y a des autobus, mais le stationnement est limité et l’attente dans la circulation peut durer des heures.
- Zéro confort : aucune toilette n’existe, les chemins sont poussiéreux et les sièges sont en plastique.
- Craintes pour la sécurité : les bousculades sont fréquentes et la présence policière est renforcée au-delà de ce que l’on pourrait considérer comme une mesure de protection.
- Manque de compétences organisationnelles : le personnel n’a fréquemment pas la formation nécessaire et les matchs commencent fréquemment en retard, ce qui entraîne un désordre dans l’attribution des places.
Ainsi, rester à l’extérieur est moins cher, mais également plus sain d’esprit et plus sûr.
Le pouvoir culturel du visionnage en commun
En Afrique, les personnes ne se contentent pas de regarder le football, elles le vivent. Pour eux, se tenir à l’extérieur n’est pas un plan B. C’est le spectacle principal. Des comptes comme MelBet RDC Instagram, qui partagent des stratégies de paris sportifs, font partie de cette culture vivante qui entoure les matchs. Les sentiments les plus intenses ne se produisent pas dans les stades. Ils palpitent cependant au coin des rues, dans les salons de coiffure et aux fenêtres des cafés.
Le visionnage en plein air, une tradition sociale
C’est précisément la raison pour laquelle vous verrez 200 personnes autour d’un seul téléviseur à Accra. Ils sont absents parce que le stade est inaccessible ; ils sont là, car c’est une expérience authentique. Il ne s’agit et de boissons non alcoolisées, d’attentes déçues et de tabourets apportés qui alimentent trop les débats comiquement intenses. Le football, dans sa forme la plus pure, est ce qui conduit à crier à chaque instant au lieu de rester silencieux.
Pendant des années, les supporters ont construit leurs propres « arènes » sur les marchés, le long des routes, dans des kiosques et sur des terrains sales, accompagnés d’écrans statiques et d’images floues. C’est un spectacle en plein essor, chaotique et désordonné, mais tout à fait sincère. De plus, vous n’êtes pas simplement en train d’observer, vous êtes immergé dans une expérience. Quant à ce sentiment de faire partie de quelque chose ? Ce n’est pas une sensation que l’on peut acheter avec un billet VIP.
L’énergie de la rue contre l’atmosphère du stade
En raison de l’environnement stérile du stade, de nombreux matches sont souvent dépourvus de vie. Si votre section n’est pas animée la plupart du temps, vous restez dans le silence entre les coups de sifflet. Vous êtes placé, entouré d’étrangers avec lesquels vous ne pouvez pas vous connecter en termes d’ambiance de la section. Les agents de sécurité gâchent également l’expérience. Il est interdit de chanter, d’entonner des chants, de jouer du tambour ou de danser.
À l’extérieur, l’ambiance est totalement différente. Les enfants courent avec des drapeaux au son des klaxons et de la musique. Les personnes se serrent dans les bras après les buts et des disputes éclatent au milieu des matchs. On ne vous demande pas de billets et on ne vous demande pas de vous asseoir tranquillement. C’est une ville remplie d’esprit, vivante et bruyante – le football sans restrictions.
La méfiance dans la gestion du sport
Les amateurs de sport aiment le football, ne serait-ce que pour l’absence de corruption et de comportements antisportifs. Cependant, ce n’est pas le cas dans de nombreuses régions d’Afrique, où des scandales éclaboussent de nombreuses fédérations. Des saisons entières des ligues du Ghana ont été annulées à la suite de plaintes de sponsors concernant des pots-de-vin versés par les arbitres. Au Kenya, des mystères entourent l’argent manquant des ventes de billets. Les personnes commencent à s’en apercevoir et à y prêter attention.
Une fois la confiance perdue avec les supporters, les efforts de la nouvelle direction deviennent totalement futiles et personne ne se présente aux matchs. Il en résulte une perte durable, car les supporters se sentent floués. Cela révèle la frustration et la colère sincères que les supporters expriment à propos de la manière dont ils sont traités. Ils aiment ce sport, même si les terrains environnants sont loin d’être adéquats et que les dispositifs de visionnage laissent à désirer.
L’essor de l’accès numérique
La possibilité de diffuser des matchs en direct sur diverses plateformes telles que Facebook, YouTube et les applications mobiles, le tout sans paiement supplémentaire, a constitué une avancée remarquable. Le cercueil du stade étant désormais plein à craquer, les supporters peuvent profiter de chaque seconde de l’action depuis le confort de leur quartier, en étendant la vue à leurs appareils mobiles ou à leurs haut-parleurs. La flexibilité est le mot d’ordre.