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par Germán Gorraiz López
Après la démission forcée de Biden de la course démocrate, Donald Trump se serait réveillé avec un cygne noir inattendu qui menace sérieusement son retour triomphal à la Maison-Blanche après les élections de novembre, la nouvelle étoile brillante du firmament démocrate, la vice-présidente Kamala Harris.
Attaque contre Trump
Les signes de sénilité de Biden, la crise du fentanyl, le coût de la vie élevé, l’augmentation de l’insécurité des citoyens et la question de l’immigration auraient fait chuter la popularité de Biden à des niveaux historiquement bas et les sondages prédisaient un retour triomphal de Donald Trump à la Maison-Blanche.
Par conséquent, après le débat désastreux de Biden contre Trump et l’échec de l’offensive judiciaire contre Trump, une tentative d’assassinat contre Donald Trump a eu lieu. Après Trump est devenu un héros et a été nommé par acclamation lors de la convention républicaine tenue dans le Wisconsin.
Kamala est-elle le cygne noir de Trump ?
Cependant, suite à la démission de Biden de la course démocrate, Donald Trump se serait réveillé avec un cygne noir inattendu qui menacerait sérieusement son retour triomphal à la Maison-Blanche après les élections de novembre. Le terme «cygne noir» désigne un événement inattendu et imprévisible qui produit des conséquences à grande échelle et qui ne s’expliquent qu’après coup. Dans le cas de Trump, ce cygne noir aurait pris la forme d’un vilain petit canard ignoré par les nouveaux cygnes démocrates et serait devenu la nouvelle étoile brillante du firmament démocrate, Kamala Harris.
Ainsi, après avoir reçu la bénédiction de l’establishment du Parti, Kamala a réussi à réveiller parmi les électeurs l’espoir d’une victoire démocratique. La Commission a travaillé sur un certain nombre de propositions pour le Livre blanc de la Commission européenne sur l’emploi et la sécurité sociale, qu’elle a propose de créer Il espère être nommé par acclamation.
Kamala, le véritable péon des mondialistes
Le complexe militaro-industriel américain envisageait, au cours des cinq prochaines années, le rétablissement du rôle des États-Unis en tant que gendarme mondial à travers une augmentation extraordinaire des interventions militaires américaines à l’étranger pour retrouver l’unipolarité sur le plan géopolitique mondial, conformément à la doctrine Wolfowitz, qui a attiré «une politique d’unilatéralisme» et «une action militaire préventive pour supprimer d’éventuelles menaces provenant d’autres nations et empêcher les dictatures d’être élevées au rang de superpuissance».
Après plusieurs corrections, son idée a été reprise dans ce qu’on appelle la doctrine Bush ou doctrine de l’agression positive, qui impliquait «le recours à la force militaire par les États-Unis et leurs alliés pour consolider les gouvernements du monde entier conformément aux intérêts américains». Ces paradigmes ont donné l’invasion de l’Afghanistan et de l’Irak et la guerre actuelle contre la Russie en Ukraine où la poursuite serait défendue à l’extrême par Kamala Harris.
Cependant, une victoire de Trump en novembre signifierait la fin de la stratégie atlantiste de Biden et de Soros déterminée à jeter Poutine du pouvoir ainsi qu’à engager la signature ultérieure d’un accord de paix en Ukraine et aussi le retour à la doctrine de coexistence pacifique avec la Russie. Cela signifierait l’intronisation du G3 (États-Unis, Russie et Chine) comme «primus inter pares» dans la gouvernance mondiale, l’UE, l’Inde et le Japon restant des invités de pierre dans le nouveau scénario géopolitique.
Ainsi, les prochaines élections présidentielles de novembre marqueront la conception de la nouvelle architecture géopolitique mondiale du prochain quinquennat, car la victoire de Donald Trump serait le retour de la doctrine isolationniste américaine contre la doctrine Wolfowitz défendue par Harris et les mondialistes qui met l’accent sur la suprématie de l’Union européenne et des États-Unis d’Amérique.
Harris, «tsar des frontières»
Selon la dernière enquête mensuelle Gallup, l’immigration irrégulière figure en tête de liste des préoccupations des Américains. Concrètement, les arrestations d’immigrés seraient allées crescendo, passant du chiffre de 1 million d’arrestations sous Trump à 2,47 millions en 2023 avec Biden, selon les chiffres du département de la Sécurité intérieure, donc après le retrait de Biden, l’immigration clandestine est l’axe central de la campagne électorale de Trump.
Ainsi, lors de sa visite à la frontière avec le Mexique, Trump a déclaré à Eagle Pass (Texas) que «les États-Unis sont envahis par le crime migratoire de Biden». La question de l’immigration illégale et de la construction du mur sera au centre des préoccupations de sa campagne contre la soi-disant «Border Czar» («tsar des frontières»), Kamala Harris.
Le terme «Border Czar» est utilisé par les Républicains à l’encontre de Harris de manière péjorative depuis 2021, dans le but d’en faire une cible facile pour les critiques de la gestion gouvernementale des migrations. Mais bien que son rôle ne soit pas directement lié à la réalité quotidienne au frontière, la campagne de Trump contre la vice-présidente Harris sera axée sur le récit de la crise frontalière.
Pour Trump, «Kamala Harris est une folle radicale de gauche qui va détruire l’Amérique». «Depuis trois ans et demi, Kamala Harris a été la force motrice ultra-libérale derrière chaque catastrophe de Biden. C’est une folle de gauche radicale qui détruira notre pays si jamais elle a la chance d’accéder au pouvoir. Nous n’allons pas la laisser faire», a-t-il martelé.
En outre, au deuxième jour de la Convention nationale républicaine, Kamala Harris est devenue une cible majeure des critiques de la part des orateurs, en faisant appel à son rôle dans la question migratoire, en préparant des publicités anti-Harris et en concevant une nouvelle ligne d’attaque contre le rival potentiel de Trump.
Trump est un spécialiste en la matière pour forcer les limites de la fenêtre d’Overton pour y introduire des questions situées hors du cadre et, initialement, considérées comme inacceptables par l’opinion publique et qui, une fois dans le débat, peuvent être perçues comme tolérables, ce qui serait le paradigme de la construction du mur pour contenir les immigrants illégaux. La campagne de Trump contre la vice-présidente Harris sera ainsi recentrée sur le récit de l’échec de Kamala à gérer la frontière.
source : Observateur Continental