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le cas Gonin et la faillite de la justice française – Le Libre Penseur

ByVeritatis

Août 1, 2024


Après deux jours de recherches infructueuses pour localiser Lina, les fouilles ont repris ce mercredi dans les Vosges. L’enquête sur la disparition de cette adolescente, introuvable depuis fin septembre, a pris un nouveau tournant ces dernières semaines avec la découverte de son ADN dans une voiture volée. Mais le suicide du conducteur du véhicule complique la manifestation de la vérité, tant attendue par les proches de la jeune fille.

Samuel Gonin, devenu le principal suspect dans cette affaire, s’est pendu le 10 juillet dernier, dans son appartement situé dans le quartier des Prés-de-Vaux, à Besançon (Doubs). Ce père de famille de 43 ans a laissé à ses deux fils une lettre d’excuse et des courriers, où il n’évoque pas le sort de Lina. « J’ai perdu mon honneur, ma dignité, mon humanité, je dois partir. Je ne sais pas me contrôler, ça va trop vite. Je souffre trop, c’est mieux ainsi », écrit-il dans ces derniers mots.

Deux vols violents en une journée

Au fur et à mesure qu’elle avance, l’enquête laisse en effet apparaître la personnalité tourmentée et inquiétante de ce Bisontin d’origine. Après avoir exercé le métier de menuisier et avoir enseigné dans un lycée professionnel, Samuel Gonin s’était reconverti et était devenu commercial. Séparé de la mère de ses enfants, il s’était installé au Prés-de-Vaux, avant de basculer psychologiquement. Selon plusieurs sources citées par L’Est républicain , il aurait fait une décompensation psychique et aurait sombré dans les addictions et la violence.

Le 22 juillet, il aurait dû comparaître devant la justice pour deux vols commis à Besançon le 25 août 2023, moins d’un mois avant la disparition de Lina. Ce jour-là, selon des révélations de L’Est républicain , il aurait d’abord dérobé le sac d’une femme de 90 ans en la faisant chuter. « Il m’a traînée sur le trottoir, j’avais les deux genoux en sang », a raconté à nos confrères la nonagénaire, qui a eu le bras cassé, des hématomes et 42 jours d’incapacité temporaire totale de travail (ITT). Samuel Gonin s’en serait ensuite pris à une caissière, la menaçant avec un couteau pour lui soutirer 400 euros…



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