L’ambassadeur palestinien auprès de l’ONU, Riyad Mansour, fond en larmes en s’adressant à l’Assemblée générale au sujet de la situation à Gaza, en particulier des enfants affamés en raison du blocus imposé par Israël. « J’ai des petits-enfants… Je sais ce qu’ils représentent pour leurs familles », a déclaré Mansour en parlant des familles palestiniennes qui perdent leurs enfants à cause de la famine.
« Les images de mères serrant leurs corps sans vie, leur caressant les cheveux, leur parlant, leur demandant pardon… c’est insupportable ! Comment peut-on me raconter cela ? Excusez-moi, Monsieur le Président. J’ai des petits-enfants. Je sais ce qu’ils représentent pour leurs familles. Voir la situation en Palestine, la situation des Palestiniens, sans que nous ayons le cœur d’agir, dépasse ce qu’un être humain normal peut supporter. Les flammes et la faim dévorent les enfants palestiniens. »
En effet, la situation humanitaire à Gaza atteint un niveau critique, marqué par une famine croissante et une distribution d’aide chaotique. La Fondation humanitaire pour Gaza (GHF), soutenue par les États-Unis et Israël, a récemment lancé des opérations de distribution d’aide, celles-ci ont été entachées de désorganisation et de violences. Des incidents ont été signalés lors de distributions à Deir al-Balah et Rafah, où des foules désespérées ont pris d’assaut les centres d’aide, entraînant des morts et des blessés.
Les Nations unies et plusieurs ONG critiquent sévèrement la GHF, l’accusant de politiser l’aide humanitaire et de compromettre les principes de neutralité et d’impartialité. Pendant ce temps, la population de Gaza, en particulier les enfants, fait face à une malnutrition aiguë, avec des milliers de personnes au bord de la famine. Les agences humanitaires appellent à un accès immédiat et sans entrave à l’aide humanitaire pour prévenir une catastrophe humanitaire majeure