Le directeur de publication du journal israélien Haaretz, Amos Schocken, a demandé, lors d’une conférence à Londres, des sanctions contre Israël, pour faire cesser le génocide et créer un État palestinien.
Autant dire que les représailles n’ont pas tardé : dix ministères israéliens (Finances, Justice, Intégration, Bien-être, Intérieur, Économie, Transports, Éducation et Travail) ont temporairement suspendu toutes les publications et communications avec le journal Haaretz.
De même, une partie de la rédaction du quotidien s’est désolidarisée de son directeur en publiant, le 4 novembre, un éditorial réfutant son choix sémantique du terme « combattants de la liberté (freedom fighters) » pour désigner la résistance palestinienne à la colonisation israélienne.
Mais ils ne peuvent rien faire contre le fait qu’un nombre croissant d’intellectuels israéliens pensent la même chose que le courageux Amos Schocken.