Aux Etats-Unis, des employés licenciés pour avoir fait semblant de télétravailler


Une douzaine d’employés de Wells Fargo, géant bancaire américain, ont été licenciés pour avoir prétendu être productifs en télétravail. Une nouvelle qui paraît anecdotique, mais met en lumière les failles du télétravail à outrance, qui en pronant la liberté, créera peut-être une autre forme de surveillance.

Les salariés en question, rattachés aux divisions Investissement et Gestion de patrimoine, auraient simulé une activité en falsifiant des signaux d’activité sur leur clavier. Le Financial Times, qui rapporte l’information, explique que la banque n’a pas précisé comment elle s’était rendue compte de cela, ni même si les employés utilisaient un ordinateur personnel ouprofessionnel.

Quoi qu’il en soit, ce comportement a été jugé contraire à l’éthique de Wells Fargo, qui est loin d’être la seule entreprise américaine à se méfier du télétravail. Dès la fin de la pandémie, les banques ont été les premières à ramener leurs équipes au bureau, amorçant un virage. De son côté, la Finra, régulateur clé du secteur bancaire, impose désormais des contrôles renforcés pour les télétravailleurs. D’autres envisagent des inspections à domicile. Certaines institutions, comme Barclays ou Citigroup, ont tranché en exigeant une présence complète au bureau. 

Alors, allons-nous sacrifier la flexibilité qu’offrait le télétravail pour sauvegarder notre vie privée, ou au contraire, accepter que notre employeur puisse venir nous surveiller jusque chez nous ? Aujourd’hui, peut-être plus qu’avant, l’équilibre entre vie professionnelle et personnelle est un enjeu majeur. 





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