La banque de France a été cambriolée ? Ses réserves d’or ont été ponctionnées ?
Et comme dans le film « De l’or pour les Braves » (2), ce sont des Américains qui ont fait le coup. Toutefois, là aussi, ils n’auraient pas pu le faire sans la complicité d’un Français en particulier. Nicolas Sarkozy ? C’est possible.
Mais, avant de revenir sur tout ça comme il se doit en détail, il me faut d’abord vous faire état du fait qui, dans l’actualité récente, conduit à ce qu’il faut en reparler, de ce qui s’apparente de plus en plus à un cambriolage. Plus exactement en « parler » tout court. Puisque pendant les cinq années au cours desquelles il a eu lieu (2005-2008), aucun média n’en a véritablement parlé. Voire pas parlé du tout.
Comme j’ai beaucoup à vous dire, autant concernant ce cambriolage que sur ce fait d’actualité, j’ai scindé cet édito en deux parties. Dans cette première partie, je vais vous faire état, donc du fait qui dans l’actualité récente a conduit à ce qu’il faut reparler de ce cambriolage, puis, dans la seconde partie, je vous narrerai en détail où, quand, comment et pourquoi ce cambriolage est intervenu.
C’est parti.
Le fait d’actualité récente qui conduit à ce qu’il faut reparler de cet acte que j’ai appelé en titre « le casse du siècle », ce fait nous vient de Davos, en Suisse, et c’est au Gouverneur de la Banque de France que nous le devons : François Villeroy de Galhau.
C’était la semaine dernière. Il y était comme participant au forum qui s’y tient chaque année, entre « les puissants de ce monde en costume sombre » (côté occidental) – que l’on pourrait assimiler à « des escrocs en col blanc » – responsables de cette moitié-ci (l’Occident) du pouvoir mondialisé. À savoir les patrons des grands trusts industriels, les représentants officiels et officieux de Wall-street et ceux de la City, la responsable authentique de leur succursale en Europe qu’est la Présidente de la Commission européenne (Ursula von der Leyen), et bien sûr aussi, les tenanciers véritables du système boursier international que sont les titulaires des grands portefeuilles d’actions et obligations, étant les « boss » de tout ce joli petit monde (côté oriental compris). Sans eux, tous les autres ne sont rien.
Ces quelques personnes (« les puissants de ce monde ») décident à l’occasion du Sommet de Davos, des diverses stratégies commerciales, financières et politiques, grâce auxquelles les 0,0001 % sapiens-sapiens les plus riches du monde, accaparent la quasi-totalité de la valeur ajoutée produite par les 99,9999 % autres sapiens-sapiens de la planète. Les huit milliards d’habitants que nous sommes, le cheptel humain qui participe à ce casse en étant plus ou moins demandeur à se soumettre à ces puissants, à se faire exploiter en échange de quelques avantages divers et variés – une forme d’esclavagisme moderne de ces puissants réunis en une sorte de cabale malfaisante ou une association de malfaiteurs !
C’est un système parfaitement organisé. Eux décident de ces stratégies qui utilisent de cette manière, et à leur bénéfice exclusif, le principe des vases communicants et des délits d’initiés, à charge ensuite pour leurs marionnettes politiques de rendre ces stratégies parfaitement légales (à savoir en faisant adopter les textes normatifs qui deviennent, eux, le support juridique de ces stratégies). Le principe des portes tournantes ou de la capture des politiques dans l’échiquier des grandes entreprises. Tenez, un autre exemple, pas plus tard qu’aujourd’hui, on apprend qu’Alexis Kohler aurait saisi la HATVP pour évaluer un conflit d’intérêt. Il y a deux semaines, c’était Thierry Breton qui prenait un rôle chez Bank of America alors que normalement une période d’exclusion est de mise.
Ou encore, prenons le cas de Frédéric Baldan qui, aux côtés de 1000 autres plaignants, portèrent plainte contre Ursula von der Leyen pour des faits de corruption dans le cadre des plus gros contrats (71 mds d’euros) jamais attribués par l’Europe aux fabricants de vaccins. Ils furent déboutés par la Chambre des Mises en accusation de Liège au motif qu’ils étaient irrecevables à faire valoir leurs droits fondamentaux ! Ils ont d’ores et déjà déclaré qu’ils n’en resteraient pas là et que c’était à peine le début, la fin du premier épisode.
À croire que les puissants ont un système à double standard. À eux les droits, qui plus est celui de les bafouer. Et, nous autres dans tout ça à nous les règles strictes en tous genres (ZFE,…), les devoirs dont celui de nous taire ?
C’est simple. Ces stratégies, nous les subissons. Nous devons travailler toujours plus pour gagner toujours moins, nos libertés sont réduites chaque jour davantage, et le peu d’argent que nous arrivons à mettre de côté (épargne ou biens immobiliers), ces « fameuses » stratégies servent également à ce que ces escrocs en col blanc nous les volent légalement.
C’est justement à cela qu’a trait, le fait d’actualité que nous devons au Gouverneur de la Banque de France : la soustraction frauduleuse de l’épargne privée des peuples européens.
Car voici ce qu’il a déclaré, François Villeroy de Galhau, le 21 janvier 2024, au sommet de Davos. Sur l’épargne privée des peuples européens, il veut « mobiliser » 300 milliards.
Eh oui !
En langage « escrocs en col blanc » de la cabale, dont le dictionnaire est en cours d’être actualisé par les éditos de France-Soir, « mobiliser » 300 milliards sur l’épargne privée, ça veut dire « subtiliser » 300 milliards à la populace. Les sans dents non-essentiels que nous sommes pour cette caste parasite félonne que, stupides car consentants que nous sommes (il faut dire la vérité), nous mettons nous-mêmes en place pour nous dépouiller. Bon, attention. Ce n’est pas un vol à l’arraché que le Gouverneur de la Banque propose de procéder. Non. Comme pour chaque ponction éminemment substantielle opérée sur notre argent, voici comment François Villeroy de Galhau propose de procéder pour nous soustraire ces 300 milliards : nous faire participer de force à une partie de ce Monopoly géant 100 % truqué que les banquiers appellent un « marché. » Le marché de ceci, le marché de cela, une entité boursière dans laquelle sont injectés des fonds qui actuellement font partie du patrimoine de millions de personnes privées petitement argentées, et qui au terme de l’effondrement de ce marché, font se retrouver à faire partie du patrimoine de quelques personnes privées déjà riches, et qui, grâce à ce stratagème, vont être plus riches encore de 300 milliards. Avec notre assentiment et notre consentement, puisque ces mêmes personnes nous l’auront vendu comme la solution unique à nos problèmes et bien sûr dans l’intérêt général ! En faisant usage de techniques de neuro marketing bien éprouvées, à savoir parler au cerveau, au cœur et au corps. J’en avais fait la démonstration dans cet édito en comparant la vaccination obligatoire à la loterie nationale.
Et, en l’occurrence, il s’agit des 300 milliards de l’épargne privée des peuples européens que François Villeroy de Galhau, Gouverneur de la Banque, veut « récupérer. »
C’est lui-même qui l’a dit : « Récupérons ces 300 milliards ! »
Comment compte-il les récupérer ? Je viens de vous le dire : en créant un marché du financement, officiellement pour « faire face aux besoins d’investissement que nous avons en Europe, notamment pour assurer la transition climatique et la transition numérique. » Un marché « unique », à savoir un marché « commun » de l’épargne privée des pays membres de l’Union européenne. C’est-à-dire un marché dans lequel sera injectée l’épargne des particuliers. Placé là sans qu’on leur ait demandé leur avis.
Concrètement, voici en quoi consiste l’entourloupe.
Actuellement, l’épargne des particuliers des pays membres de l’Union européenne est détenue (juridiquement), par la Banque nationale des pays concernés : Banque de France pour les Français, Banque de Belgique pour les Belges, Banque d’Italie pour les Italiens, etc.
Cela tombe bien pour François Villeroy de Galhau et ses commanditaires, tous les Gouverneurs des banques nationales des pays membres de l’Union européenne sont favorables à la création de ce « marché » commun de l’épargne privée. Et, l’actuelle Présidente de la Banque centrale européenne aussi est 100% favorable à la création de ce marché.
Pardi !
L’actuelle Présidente de la Banque centrale européenne a été labellisée « escroc » officiellement par la Cour de Justice de la République française : Christine Lagarde.
Bin si ! Rappelez-vous.
Dans l’affaire en bande organisée de l’affaire dite « du tribunal arbitral » Bernard Tapie contre le Crédit Lyonnais, qui a coûté 584 millions d’euros au contribuable français, qui a été déclarée « coupable et principale responsable » ? Christine Lagarde. (3)
Normalement, à savoir si la probité était une vertu dans la sphère publique (ce qui devrait être le cas dans un système authentiquement au service de l’intérêt général, du peuple), avoir été reconnue « coupable et principale responsable » de cette escroquerie en bande organisée, aurait dû conduire à l’interdiction absolue et définitive faite à Christine Lagarde d’exercer quelque fonction publique que ce soit. Donc encore moins une fonction publique importante. Et, encore moins, une fonction publique majeure dans le monde économique, directrice générale du Fonds Monétaire International, et la fonction publique économique la plus importante au sein de l’Union européenne : Présidente de la Banque centrale européenne.
Mais malheureusement pour les peuples du monde en général et, en l’occurrence, pour les peuples européens, ce n’est pas par des personnes honnêtes et probes que le monde est dirigé. Bien au contraire. Sinon cela se saurait !
Ainsi, du point de vue de ces margoulins, ce qui s’apparente à une escroquerie en bande organisée est un fait d’armes extraordinaire. Dès lors, pour eux, il était « justice » que la principale responsable de ce fait d’armes bénéficiât d’un avancement au sein de cette mafia.
Si je dis cela, c’est parce qu’au lieu être interdite à vie d’exercer quelque fonction publique que ce soit suite à cette action illicite en bande organisée intervenue le 11 juillet 2008, dont, c’est officiel, elle est la principale responsable, Christine Lagarde a été nommée directrice générale du FMI le 5 juillet 2011 (fonction publique qu’elle a exercée jusqu’au 12 septembre 2019), puis Présidente de la Banque centrale européenne le 1ᵉʳ novembre 2019 (fonction publique qu’elle exerce toujours).
Bon, vous me direz, les 584 millions d’euros que cela a coûté au contribuable français, ce n’est rien comparé aux 724 milliards d’euros du budget de l’Union européenne qui, semble-t-il, pourraient bel et bien avoir été détournés du fonds covid sous la signature d’Ursula von der Leyen, la Présidente de la Commission européenne.
Du coup, tout comme Christine Lagarde, Ursula von der Leyen est probablement d’accord avec François Villeroy de Galhau, Gouverneur de la Banque de France qui veut « récupérer » 300 milliards d’euros sur l’épargne privée des peuples européens, à savoir les détourner au profit de la finance internationale.
C’est tout sauf « normal » (question éthique), mais hélas, finalement, c’est parfaitement logique. Aussi logique que le double standard qu’ils nous font subir. Mais, cela ne dure qu’un temps.
1) « Le Casse du siècle» est une expression fréquemment utilisée pour désigner des vols spectaculaires et audacieux, souvent considérés comme les plus grands ou les plus impressionnants de leur époque. Les exemples ci-dessous illustrent comment l’expression « casse du siècle » est utilisée tant pour des actes criminels que pour des manœuvres financières de grande envergure, montrant ainsi sa portée symbolique et culturelle dans différentes sphères.
- Le vol de la Banque de France à Neuvic en 1944, où un groupe de résistants armés s’empare de 2,28 milliards de francs, ce qui équivaut à plus de 430 millions d’euros actuels. C’est le plus gros casse de l’histoire en termes de valeur monétaire ajustée. Hormis si l’on considère celui effectué par les gouvernements qui se sont succédés sous la présidence de Macron qui ont ajouté collectivement une dette de plus de 1300 milliards aux Français.
- Le vol du train postal Glasgow-Londres en 1963, où un gang dirigé par Bruce Reynolds a volé 2,6 millions de livres sterling, l’un des casses les plus célèbres du Royaume-Uni.
- Le braquage de l’hôtel des postes de Strasbourg en 1971, attribué au gang des Lyonnais, avec un butin de 11 680 000 francs lourds, équivalent à près de 7 millions d’euros en termes actuels.
- Le casse de la Banque de France à Saint-Nazaire en 1986, où un groupe de dix hommes a réalisé un vol de 88 millions de francs, soit environ 22,8 millions d’euros constants en valeur de 2017.
- Le casse postal de Zurich en 1997, où des voleurs déguisés en employés de la poste ont volé 53 millions de francs suisses, avec la moitié du butin restant introuvable.
En outre, « Le Casse du siècle » (‘The Big Short’ en anglais) fait également référence à un film et un livre décrivant la crise des subprimes de 2007-2008. Le livre de Michael Lewis et son adaptation cinématographique par Adam McKay illustrent comment quelques investisseurs ont anticipé et profité de l’effondrement du marché immobilier américain. Idem pour le film documentaire « Inside Job » sur le même sujet narré par l’acteur Matt Damon.
2) « De l’or pour les braves » est le titre en français de « Kelly’s Heroes », un film de guerre humoristique et subversif américain réalisé par Brian G. Hutton et sorti en salles en 1970. Le pitch : pendant la Seconde Guerre mondiale, près de Nancy, Kelly (Clint Eastwood), un ancien lieutenant rétrogradé, capture un colonel du renseignement allemand. Il remarque alors que son prisonnier est porteur d’un lingot d’or. Il le saoule pour obtenir des informations : il y a un stock de 14.000 barres d’or entreposées dans le coffre d’une banque, à 40 km, derrière les lignes allemandes, précisément dans la ville de Clermont-en-Argonne. Et au terme d’un périple que je vous laisse découvrir en regardant le film, au prix de quelques morts dans ses rangs et avec la complicité lucide d’un officier SS, le peloton de Kelly arrivera à s’emparer de ces 14.000 barres d’or de 12 kg chacune. Au cours actuel de 80 000 euros le kilo, cela fait 13,44 milliards.
3) Christine Lagarde était ministre de l’Économie et des finances au moment des faits, dans l’affaire du Tribunal arbitral Bernard Tapie c/ le Crédit Lyonnais.