La SACEM taxe désormais les musiques diffusées lors des enterrements


À partir de cette année, une nouvelle taxe s’invite dans le coût des obsèques : celle de la musique. Conclu entre la Sacem et les pompes funèbres, cet accord devrait rapporter entre 700 000 et 800 000 euros par an à la société de gestion des droits d’auteur. Entre redevances et facturations complexes, les familles endeuillées doivent encore sortir le porte-monnaie…

C’est ce qu’a décidé la Sacem, qui, en partenariat avec les fédérations des pompes funèbres, impose désormais une redevance sur chaque morceau joué lors des obsèques. Cette nouvelle charge, qui peut augmenter de 5 euros le prix des funérailles, s’ajoutera à la facture des familles. Cela peut paraître dérisoire, mais c’est aussi symbolique.

Selon les informations du Figaro, cette taxe pourrait rapporter jusqu’à 800 000 euros par an à la Sacem, un gain non négligeable pour la société, dont une partie sera partagée entre les éditeurs et les créateurs des œuvres.

Le coût global de ce changement sera soit absorbé par tous les clients des pompes funèbres, soit facturé uniquement aux familles choisissant de diffuser de la musique. Dans le second cas, ceux qui optent pour des funérailles sans musique devront, eux aussi, s’acquitter d’une petite somme supplémentaire. Cette « taxe de recueillement », comme certains la surnomment, pourrait bien rendre le deuil encore plus difficile…

Les défenseurs de cette mesure avancent l’argument que la musique a une place essentielle dans la cérémonie, permettant de personnaliser un dernier hommage. Stéphane Vasseur, directeur de la Sacem, insiste sur le fait qu’il « est impossible de déclarer précisément toutes les chansons diffusées », compte tenu des imprévus qui peuvent surgir à la dernière minute. Pour la Sacem, il est question de rentabilité.





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