Papy Attali, notre Nostradamus au rabais, dégaine un TikTok en mode alerte rouge : « Au secours, les USA virent dictature, Bezos lâche la bride au Washington Post ! » Barbe en vrac, il chiale comme un vieux transistor cassé, lui qui voyait Kamala en reine et Trump en nazi. Raté ! La liberté ricaine revient en fanfare, le bon sens lui fait un croche-pied, et le voilà pleurnichant dans le vide, prophète discount éclaboussé par la tornade Trump. Clap de fin signé France-Soir ! (1)
Qu’arrive-t-il à Simon Ther, alias Jacques José Mardoché Attali pour l’état civil, et qu’on a coutume de circonscrire à Jacques Attali, à « la synagoy » (2) et dans les cabinets ministériels notamment, mais pas que ?
L’inquiétude qui m’étreint est légitime.
En effet, c’est une vidéo alarmiste au possible pour l’avenir du monde libre qu’a postée, mercredi 26 février 2025, celui que j’appelle affectueusement « le Sieur Attali », étant donné qu’il considère être « l’huile essentielle » de la politique. À savoir « la personnalité la plus influente » dans ce milieu.
« Les Etats-Unis sont en train de devenir une dictature ! »
Si ! Voilà ce qu’il nous affirme dans cette vidéo, pas rasé et pas très frais, « le Nostradamus » officiel de la politique » (depuis François Mitterrand). Sénilité approchante, simplement supputée alors, ce faux devin avait prédit la victoire de Kamala Harris, pour l’élection présidentielle américaine. Une victoire « écrasante » qui plus est, et non pas celle de Donald Trump. Une victoire qui, elle, oui, fut « en tous points » écrasante. J’entends par là au principal dans les urnes, et pour ce qui est d’avoir complètement abasourdi tous les lèche-bottes : les journalistes, les sportifs, acteurs & Cie, qui s’étaient pourtant affichés et exprimés publiquement en faveur de Kamala Harris en un nombre astronomique.
« La double liberté, c’est la double dictature », ajoute-t-il dans sa complainte d’intégriste radicalisé. Radicalisé dans l’intolérance viscérale, pathologique dont il fait montre publiquement, envers tous ceux qui ne pensent pas scrupuleusement comme lui, des hommes et des femmes qui, alors, pour lui, sont obligatoirement, de fait, des antisémites, des fascistes, des nazis. C’est là L’intolérance crasse, hautaine et obtuse, marque de fabrique des fabricants de haine : les despotes qui prétendent fallacieusement lutter contre les discriminations et « les ennemis de la liberté », notamment celle de parole. La liberté d’expression qu’ils avancent être « le socle de la démocratie. » Une liberté qui doit être totale concernant leurs dires « à eux », à savoir conformément au fameux « Esprit du 11 janvier » des « Je suis Charlie ! » « Charlie » mais pas « Chérif » : l’enfant gazaoui qui périt sous les bombes « sacrées » de Tsahal, et que, pour avoir pris sa défense dans un sketch, l’humoriste Blanche Gardin a été placée sur la liste noire.
Oui. En attendant, bientôt – pourquoi pas ? tant qu’on y est ? – d’être placée en garde-à-vue.
Mais, diable ! Par quoi donc le professeur « Jecétou » (Jacques Attali) a-t-il été à ce point affolé, pour s’être senti obligé de se fendre de cette séquence lunaire pathétique, une séquence qui elle aussi aurait tout d’un sketch si elle n’était pas aussi mal jouée ? La réponse est dans le script. Aussi, en voici le texte exact, reproduit dans son intégralité :
« Qui aurait cru qu’aujourd’hui, 26 février 2025, qu’on aurait vu le patron et propriétaire du plus grand journal démocrate américain, expliquer que, à partir d’aujourd’hui, il ne publierait que des articles favorables à la liberté d’économie et à la liberté de parole absolue, sans aucun contrôle des fausses nouvelles et des diffamations ? Qui aurait cru que Jeff Bezos imposerait cela à son journal, le Washington Post, entraînant, et c’est son honneur, la démission du directeur des pages éditoriales ? Ceci devrait être un coup de semonce pour ceux qui n’ont pas encore compris l’évidence : les États-Unis sont en train de devenir une dictature, au nom de la liberté économique qui en fait ne profite qu’aux plus riches, et de la liberté de parole qui ne profite qu’à ceux qui ont les moyens d’avoir la liberté de parole et de diffamer. La double liberté, c’est la double dictature.
Nous allons peut-être en faire la tragique expérience aux États-Unis. L’Europe reste et devra rester le bastion de la vraie liberté : la liberté protégée. La liberté garantie. La liberté sécurisée par les moyens du droit et les moyens de la démocratie. »
Je traduis. Le fait d’actualité qui secoue « Papy Tali » aux tripes, c’est la décision de revenir à une liberté d’expression absolue qu’a prise Jeff Bezos, le patron du Washington Post, concernant la ligne éditoriale de ce journal. Un journal qui a soutenu Kamala Harris à 100 % lors de l’élection présidentielle américaine de 2024, et qui pour ce faire a relayé toutes les fake-news et diffamations anti-Trump. Et, selon Jacques Attali, avec cette décision, Jeff Bezos vient de retourner sa veste.
À l’inverse, Jeff Bezos vient de retrouver sa liesse, nous disent, eux enjoués et ravis, les partisans de Donald Trump. Car pour eux, il s’agit là d’une décision, on ne peut davantage grisante. Euphorisante.
Et pour cause !
Contrairement à ce que Jacques Attali affirme dans sa diatribe, pleurniche lamentable d’un nanti faux-cul et soi-disant de gauche ; cette décision de Jeff Bezos ne contribue pas à ce que « les États-Unis sont en train de devenir une dictature. » Non. En vérité cette décision contribue à ce que les États-Unis « cessent » d’être une dictature. Qu’ils s’extirpent de la dictature de la pensée unique, anti-Trump et pro-woke, que les États-Unis sont devenus sous la présidence de Joe Biden.
Pourquoi ? Parce que la garantie d’une « liberté de parole absolue », sans nulle entrave, tel est précisément ce qui est exigé par cet élément-ci de la norme juridique suprême Outre-Atlantique, qu’est la Constitution des États-Unis d’Amérique. Un élément fondamental, « importantissime » puisqu’il s’agit ni plus ni moins de son premier amendement :
« Il est interdit au Congrès des États-Unis d’adopter des lois limitant la liberté de religion et d’expression, la liberté de la presse ou le droit à s’assembler pacifiquement. »
Ah ça, on comprend aisément que dans le camp des faux défenseurs des libertés, mais authentiques dictateurs dans l’âme (et de terrain), que sont Jacques Attali et consorts, la pilule peine à passer.
Tous autant qu’ils sont, ils se sont ardemment employés à museler les voix dissidentes qui se sont levées contre la propagande étatique. Une vérité officielle dont la fausseté est maintenant clairement admise, car totalement rapportée, prouvée, démontrée. Ceci tant concernant le covid et le soi-disant « vaccin », que la guerre en Ukraine : responsabilité du conflit, situation militaire actuelle et menace d’une invasion de l’Europe par la Russie, faussement avancée inéluctable par Emmanuel Macron pour justifier l’injustifiable.
En outre, venant d’un Jacques Attali qui est le principal artisan, la marionnette médiatique en chef de la dictature que l’on subit en France, concernant la liberté d’expression, c’est vraiment pousser l’inversion accusatoire aux confins du paroxysme, que de soutenir que la volonté de mettre un terme aux entraves partisanes mises à la liberté d’expression durant la présidence de Joe Biden, conduit à ce que « les États-Unis sont en train de devenir une dictature. »
Des entraves criminelles, en l’occurrence, s’opposer à l’application de la Constitution des États-Unis d’Amérique étant un crime fédéral dans ce pays.
Les faussaires en font toujours trop. En particulier dans la rhétorique. D’où, outre le ton solennel, exagérément dramatique pour lequel il a opté, l’artifice sémantique à deux balles dit de « la double résonance », dont Jacques Attali a fait usage avec la formule « La double liberté, c’est la double dictature. » Un artifice auquel « le grand communiquant » qu’il croit être (à force que les larbins collabos qui lui servent la soupe le lui répètent), a adjoint le recours superfétatoire aux propos antinomiques pompeux.
Formulé plus simplement, il ajoute çà et là, dans son discours, des mots à la con. Des associations oxymoriques de termes détournés de leurs significations originelles respectives. Des dissonances verbales qu’il utilise ainsi, insidieusement, pour donner faussement à ses élucubrations redondantes d’alliciant (3) putatif, frustré, car refoulé, l’illusion éphémère et trompeuse d’une substantialité rédactionnelle dont elles sont totalement dépourvues, en réalité, ses sempiternelles tirades facondes. L’efficience analytique, philosophique et morale qui – de manière chronique et question éthique – font cruellement défaut à cet imposteur, tout autant dans la légitimité que dans la pertinence.
Non, parce que, entre nous soit dit, soyons honnêtes et objectifs : ce que raconte cet individu, sincèrement, c’est absolument déplorable. C’est carrément nul, et, derechef ; lui l’archétype de l’esclavagiste moderne, grand inquisiteur cabalistique de la bien-pensance, et pape autoproclamé de la suffisance et du mépris ; cette façon qu’il a de tirer à lui la couverture déontologique, dans le manichéisme inversé dont il fait usage dans les médias, pour spolier l’équité, retourner les valeurs, et accaparer, au préjudice des peuples pacifiques, la vertu, la justesse d’esprit et la grandeur d’âme, ça aussi, mes bien chers frères, mes bien chères sœurs, c’est un laxatif intellectuel éminemment puissant. Le diarrhéique suprême.
Il fut un temps où cela eût pu fonctionner encore. Cependant, pas de chance pour notre vedette malgré lui du jour qu’est Jacques Attali, la tempête « Trump » vient de balayer tout cela. Dorénavant, ce temps est révolu. Place désormais au discours simple. Authentique. Celui du bon sens. Le « Bon Sens », cette association citoyenne au sein de laquelle j’ai l’honneur et le privilège d’œuvrer, et dont je vous parlerai de nouveau dans un prochain édito.
Avant cela, j’ai un dernier commentaire à vous livrer sur la vidéo de Jacques Attali, sujet de celui-ci.
Au-delà de frauduleusement accuser de conduire à la dictature, un rétablissement de l’état de droit émanant du texte juridique suprême, adopté démocratiquement par le peuple souverain du pays concerné (Constitution des États-Unis d’Amérique), Jacques Attali a fait ceci aussi, dans cette vidéo, avec cette tirade :
« la liberté économique qui en fait ne profite qu’aux plus riches, et (de) la liberté de parole qui ne profite qu’à ceux qui ont les moyens d’avoir la liberté de parole et de diffamer. »
Soudainement mu en partisan des « jacques » sans majuscule (« les gueux » que nous sommes tous, Français de base, pour lui qui se fait le tribun des puissants), Monsieur s’est érigé là en défenseur affiché, à la fois des pauvres contre les riches, et des faibles contre les forts.
C’est un peu, beaucoup, passionnément et pas du tout étonnant de sa part, car c’est très révélateur dû « à la folie » qui est intrinsèquement attaché à la manipulation des esprits. L’aliénation des masses idiosyncrasiques, des dirigeants qui, parce qu’ils sont illégitimes, doivent recourir à l’ingénierie sociale, pour accéder au pouvoir et pour s’y maintenir.
Le principe a été posé par Adolf Hitler et Joseph Goebbels au siècle dernier, à la fin des années 20.
Or, dirigés que nous sommes, depuis quasiment toujours, exclusivement par des dirigeants totalement illégitimes (4), voilà bientôt cent ans qu’il est fait application de ce principe, non-stop, par les dictateurs en col blanc qui accaparent le pouvoir en France.
D’où le « Vive la République ! » que scandent haut et fort tous les politiciens qui sont dans les loges du pouvoir. Comprenez les politiciens qui travaillent pour ceux qui tirent les ficelles en coulisses.
Tous sans exception, les politiciens français qui sont mis en avant par les médias mainstream font partie de cette cabale. C’est la raison pour laquelle, Marine, Macron, Mélenchon, Hollande, Faure, Bayrou, Roussel, de l’extrême droite à l’extrême gauche, en passant le centre, tous les politiciens français ne jurent que par la République. Que tous, solennels, ils ponctuent chacun de leur discours par « Vive la République ! » Et c’est pareillement pourquoi l’instauration de « la VIᵉ République » est la seule et unique solution institutionnelle que nous propose le leader des soi-disant « insoumis » (Jean-Luc Mélenchon) et ses lieutenants, pour remédier aux problèmes gravissimes auxquels la France et les Français sont confrontés dans l’actuelle, de République, la Vᵉ. À savoir les mêmes que dans la IVᵉ, mais en pire. En cent fois pire. De ça aussi je vous reparlerai sous peu.
Et pendant qu’on y est, saluons aussi le Papy Attali, grand patriarche de cet asile de perte de droits et de libertés qu’est l’Union européenne ! Une sorte d’Hotel California sauce technocrate : tu peux pointer le bout de ton nez dedans, mais essaie donc d’en sortir, pour voir ! Avec sa fameuse citoyenneté européenne, ce coup de génie vicelard, indécollable de ta nationalité d’un pays membre, il a bâti une prison dorée où t’es enchaîné à vie, sans même une fenêtre à briser : « citoyenneté obligatoire : l’union qui divise vos moyens ». Chapeau l’artiste, à ce maestro du contrôle d’avoir réussi à faire de cette citoyenneté européenne, un passeport pour la dette, une Europe obligatoire où le slogan principal est « payez plus, décidez moins ».
En attendant, voici déjà, en guise de conclusion à cet édito, ce qu’Albert Einstein a dit à ce sujet :
« nous ne pouvons pas résoudre nos problèmes avec la même pensée que celle que nous avons utilisée lorsque nous les avons créés. »
Ce qui peut se traduire par l’illustration suivante : si tu as un problème, et que tu comptes sur les politiciens pour le résoudre, en fait tu as deux problèmes.
C’est fâcheux pour nous autres qui la subissons, la République !
PS : Jacques Attali semble toutefois bel et bien affecté, terrorisé, même, par le retour de Donald Trump aux commandes. En effet, lui qui jusqu’à encore il y a peu, vociférait sans crainte publiquement dans le mépris et la diffamation, notamment pour ce qui est de traiter de « nazis » tous ceux qui s’opposent à son positionnement hégémonique, belliqueux, condescendants et raciste, Jacques Attali a retiré le tweet dans lequel il avait comparé Donald Trump à Adolf Hitler :
Traduction :
« Trump suit exactement le chemin d’Hitler. De manière cinglante : le putsch raté, les mensonges, la terreur, l’élimination des scientifiques et des chercheurs. S’ensuit la mise à l’écart des juges, la dénonciation des démocrates et leur emprisonnement. Tout cela, comme Hitler. »
1) Plusieurs lecteurs m’ayant fait remarquer la longueur de certains éditos, je vais m’évertuer à présent à les doter d’un « executive summary », un résumé !
2) « la synagoy », comme pourrait le dire Jacques Attali. Puisque, c’est la vérité, malheureusement pour nous, les médias mainstream sont devenus le lieu de culte des athées incultes. La télévision en particulier. Pardi ! Ne dit-on pas du journal télévisé de 20H, que c’est « la Grand Messe du 20H » ? Hélas, si ! Et un athée étant par définition, pour un Juif, un goy, c’est triste à dire, mais la télévision est bel et bien « la synagoy » des Français qui croient au Père Noël. Le troupeau des « veau-tants », ceux qui, à chaque élection, cèdent à la propagande médiatique. « Toutes fois », goy athée ou goy croyant, fais comme moi : ne te sens pas insulté, « blasphémé » pour autant. La télévision est pareillement « la synagoy » des Juifs chez qui, justement, « le dieu télévision » prime sur la raison.
3) « Alliciant » : « qui attire et séduit. »
4) « totalement illégitimes », puisque soit ils nous sont imposés par la force ou par le truchement tronqué d’une voie électorale verrouillée et une puissance médiatique partiale, soit ils font passer leurs intérêts privés avant l’intérêt public. Et, de surcroît, en général, c’est un mélange des deux.