Certainement l’action politique la plus anti climat qui puisse exister. Pourquoi ? Car ces travaux sont censés faciliter l’accueil afin d’organiser au mieux la… COP30, le sommet pour sauver le… climat ! N’est-ce pas merveilleux ! En d’autres termes, les autorités ont coupé la forêt en deux en dessinant une autoroute de quatre voies. Cette autoroute va séparer le territoire de la faune en deux parties divisant par deux leur environnement de chasse et de reproduction. De surcroît, il faut ajouter à cela la multiplication par quatre des capacités d’accueil de l’aéroport. Et comme chacun sait, l’aviation est un très bon moyen de transport très respectueux du climat à l’empreinte carbone quasi nulle.
Décidément toute cette mascarade est de plus en plus visible et tout le monde peut le constater. Tout ceci n’a absolument plus aucun sens et pourtant nos politiciens corrompus continuent de faire semblant. Il serait temps que les populations mondiales se soulèvent contre cette folie destructrice de nos économies.
Le gouvernement brésilien se prépare à accueillir le plus grand sommet climatique mondial en abattant des dizaines de milliers d’acres de la jungle amazonienne pour une nouvelle autoroute.
La ville de Belém, à plus de 1500 miles de Rio de Janeiro, accueillera la COP30 du 10 au 21 novembre plus tard cette année.
La COP se tient chaque année pour évaluer comment réduire les émissions et s’adapter à l’impact de changement climatique. Les anciennes villes hôtes sont Glasgow, Nairobi, Berlin, Dubaï et Durban.
Pour se préparer à l’afflux de foules pour l’événement mondial, le Brésil a décidé que la meilleure façon de faire face est de construire une nouvelle autoroute à quatre voies.
Il essaie également de doubler la capacité de passagers de l’aéroport’à 14 millions par an – pas un petit exploit à réaliser en huit mois à un coût de £62 millions. La fréquentation réelle était inférieure à quatre millions l’an dernier.
Mais ce n’est pas tout : le béton et la déforestation – le gouvernement fédéral construit également un parc urbain de 500 000 mètres carrés, avec des restaurants et un complexe sportif.
Des machines travaillent actuellement à paver sur la boue forestière épaisse pour construire la nouvelle route, qui traverse tout droit la forêt amazonienne protégée. En 2021, le gouvernement brésilien promis de mettre fin à la déforestation illégale d’ici 2028, ce qui nécessiterait un effort massif pour maîtriser les industries locales.
Un local qui vit à seulement 200m de la nouvelle route a déclaré à la BBC son revenu a été anéanti – les arbres qu’il a utilisés pour récolter les baies d’açaí ont été détruits.
Claudio Verequete a déclaré : ‘Notre récolte a déjà été réduite. Nous n’avons plus ce revenu pour subvenir aux besoins de notre famille
‘Notre crainte est qu’un jour quelqu’un vienne ici et dise : “Nous avons besoin de cette zone pour construire une station-service, ou pour construire un entrepôt et nous obliger à quitter.’
M. Verequete a déclaré que ceux qui vivent dans des communautés proches de l’autoroute en tireront tous les avantages.
‘Si quelqu’un tombe malade et doit se rendre au centre de Belém, nous pourrons l’utiliser,’, a-t-il ajouté.
Le professeur Silvia Sardinha, expert en faune, a déclaré : ‘Nous allons perdre une zone pour libérer ces animaux dans la nature, l’environnement naturel de ces espèces. Les animaux terrestres ne pourront plus passer de l’autre côté, ce qui réduira les zones où ils peuvent vivre et se reproduire