par Thierry Laurent Pellet
Le 6 août 2024, la bombe nucléaire stratégique ukrainienne explosait à Koursk pour se transformer en un «Pschitttt» Chiraco-Macronien. Anatomie de cette gabegie humano-financière.
Au départ, entre 30 et 40 milles hommes étaient dédiés à prendre la centrale nucléaire Kourskaïa AES est située à Kourtchatov, pour paralyser une partie de la production énergétique de la région, et envisager d’échanger cette région de 30K km² avec les régions du Donbass, de Zaporizhya et Kherson (83K km²). Une opération suicide demandant à 1 homme de contrôler 1km². On pourrait presque imaginer que cette opération a été téléphoné par la Russie puisqu’une information de désactivation de champs de mines séparant les deux pays avait fuité vers le côté Ukrainien pour, peut-être, motiver cette terrible aventure. Fuite intentionnelle ou malencontreuse, difficile de savoir, le fait est, que cela a largement bénéficié à l’armée Russe ayant pu progresser de manière spectaculaire dans le sud Donbass notamment à Kourakovo et vers Pokrovsk, du fait de la dilution de la FAU. Il est à noter que les pertes civiles ont été terrible dans la région car les mercenaires de l’OTAN et les brigades d’élites ukrainiennes se sont comportés comme des sauvages, des exactions que l’on a pu observer dans le Donbass pendant les 8 ans précédant le début de l’opération SVO Russe en Ukraine à partir de la fin février 2022. Le déroulement des dernières 72h, au moment où la rencontre USA-Ukraine se déroulait à Ryad, a mis à mal la main de poker menteur de Zelensky, se retrouvant sans carte ni jeton pour faire monter les enchères.
Les GIs avaient peut-être atterris un pont trop loin en 1944, mais la brigade d’assaut aéroportée des Vétérans, la brigade Vostok, le 30e régiment, la 11e brigade aéroportée et le groupe Aida des forces spéciales de Akhmat ont parcouru 15 km à travers un tuyau d’un diamètre de 1,42 mètre, et sont sortis au bon endroit, au bon moment, dans le dos de la FAU. S’en est suivi une panique et une débandade incroyable… Deux jours après, les Ukrainiens ne contrôlent plus que moins de 100 km² sur les 1800 km² au préalable, autant dire un champ de blé dans la Beauce.
En 7 mois les pertes sont terribles, près de 68 000 hommes tués, des centaines de prisonniers et blessés, à force de rotations et de renforcement de brigades, sans compter une perte matérielle de +6 Milliards. L’autoroute entre Suzhda et Sumy est un véritable cimetière d’éléphants de métal brûlé. Tout ça pour ça… Aucune capacité de couverture aérienne, de fortifications, des pauvres types jetés dans une bataille perdue d’avance, et des mercenaires pensant aller faire un safari de Russes, se faisant éliminer dès leur atterrissage héliporté, ou bien achevés comme des bêtes malades lorsque découverts blessés… On se rappelle des mots forts du général Tchéchène Alaudinov : «Personne ne sortira de Koursk vivant».
Les roitelets de canapé doivent avoir une sacrée tête déconfite depuis lors, même si certains journaux osent inverser le résultat, comme «Ouest France»… Les faits sont les faits quels que soient les mots écrits par Pierre, Paul, Jacques ou Jean, l’armée Otano-Ukrainienne s’est fait laminer et repart la queue entre les jambes (ou ce qu’il en reste). On imagine bien le général Zhukov regardant ce triste désastre de cadavres étalés dans la steppe en s’écriant : «Mais qu’ils sont cons, juillet 1943 ne leur a pas servi de leçon et ils ont remplacé la tanière du Loup à Rastenburg, par le panier d’un caniche à Kiev».
Alors Zelensky, et ces vacances à Koursk ? À l’année prochaine ?