
Au milieu de la tornade provoquée par Trump 2.0 dans la « Première Guerre commerciale mondiale » (dixit Réseau Voltaire [1]) – qui officialise la fin de la néfaste mondialisation néolibérale – se profile la réorganisation simultanée d’un G-2 géostratégique entre les États-Unis et la Russie (voir « La géopolitique derrière les droits de douane de Trump et la fin officielle de la mondialisation », Alfredo Jalife, Substack, 4 de abril de 2025.).
Un rayon de lumière au bout du tunnel boursier a été émis par nul autre que Kirill Dmitriev – éminent conseiller économique du Kremlin et proche d’une fille du tsar Vladimir Poutine – qui est arrivé à Washington le jour même de la « libération de Trump » pour négocier pendant deux jours et qui a vanté de manière très énergique les bienfaits de la souveraineté économique : « La stratégie tarifaire du président Trump reflète un virage très important vers la souveraineté économique et l’intérêt national… En donnant la priorité à l’industrie nationale et en corrigeant les déséquilibres commerciaux structurels, les États-Unis créent un précédent pour la croissance autosuffisante et la création durable d’emplois [2] ».
Dmitriev, pivot important du rapprochement entre Poutine et Trump, a salué les progrès des négociations de paix lorsque « l’administration Trump a réussi à empêcher la Troisième Guerre mondiale [3] », pour finalement formuler un double éloge : « Poutine est un leader historique… Trump est un leader historique… Tous deux peuvent collaborer pour faire avancer l’histoire ».
Il sera temps d’analyser l’adoption de la souveraineté économique – sans parler du partage concomitant de la carte du monde et de ses condominiums régionaux – vers laquelle convergent Trump et Poutine, ce à quoi contribue un essai judicieux du Britannique Alastair Crook, qui établit qu’on assiste à la résurrection des politiques économiques réussies du Premier ministre de Nicolas II , le Russe Serge de Witte et de l’Allemand Friedrich List [4].
La principale difficulté de Trump 2.0 est sa politique intérieure, où les quatre cavaliers ashkenazes (en anglais khazar) – BlackRock, Rothschild, George Soros et Bloomberg, ainsi que le Forum économique mondial de Davos, dont le président éternel Klaus Schwab a annoncé son retrait et une réduction de personnel – ont lancé une contre-offensive féroce par le biais de l’axe mondialiste Union européenne/Grande-Bretagne/Canada.
Combien les quatre cavaliers de l’Apocalypse auront-ils perdu en Bourse, alors que BlackRock détient la moitié des actions de Wall Street, entre autres coquetteries ? Ici, le plus illustratif sera de contempler la mine réjouie des nouveaux milliardaires alliés de Trump, qui sont très susceptibles de faire fortune en achetant des actions à bas prix. La guerre mondiale est également boursière et propagandiste lorsque Elon Musk, grand allié de Trump, a été frappé par la chute retentissante de Tesla – à laquelle le succès du véhicule électrique chinois BYD a largement contribué.
Dans la nuit du premier jour de la chute boursière mondiale – en particulier à Wall Street – un véritable carnage a été mis en scène avec le limogeage fulminant du général Timothy Haugh, directeur général de l’Agence de sécurité nationale – en charge du cybercommandement [5] ! Ce n’est pas une mince affaire, car le général était aussi le responsable du cyberespionnage.
Au milieu de la nébulosité (dés-) informationnelle, on dit que six hauts fonctionnaires du Conseil de sécurité nationale ont été défenestrés, dont la directrice adjointe Wendy Noble. Des événements très étranges se sont produits à proximité de la Maison-Blanche et ont été à peine diffusés, en raison de certaines découvertes non publiables du point de vue de la sécurité nationale, d’Elon Musk, dont les mondialistes veulent la tête [6].
JewishInsider, lié aux « quatre cavaliers de l’Apocalypse », déplore « la bataille entre les faucons autrefois dominants et la faction croissante des isolationnistes (…) l’un des plus grands scénarios en coulisses des batailles de la deuxième administration Trump [7] ».
Il reste beaucoup d’évènements surprenants à voir : plus à l’intérieur des États-Unis qu’à l’extérieur.