
L’Assemblée nationale débattra dès le 8 avril du projet de loi de Simplification de la vie économique. Objectif : déréguler, tel Donald Trump et « sa politique de la tronçonneuse », dénonce l’opposition.
« Notre pays est obèse de sa bureaucratie. » Le message du ministre de la Simplification, Laurent Marcangeli, est clair : fini « les régimes de minceur et la médecine douce. Il nous faut désormais passer à une étape supérieure ». Du 8 au 11 avril, l’Assemblée nationale devra débattre du projet de loi de Simplification de la vie économique (PLS). Un texte paquebot de 64 articles, qui patientait depuis bientôt un an au Sénat.
Une commission spéciale du Palais Bourbon a examiné le projet de loi. Plus de 1 400 amendements, visant à simplifier la vie économique, ont déjà été déposés. Parmi eux, se sont glissés nombre de réformes délétères pour l’écologie.
« C’est du grand délire, déplore Hendrik Davi, député du Nouveau Front populaire (NFP). La fête à la dérégulation. » Auprès de Reporterre, ce membre de commission regrette que « la politique de la tronçonneuse de Donald Trump et de l’Argentin Javier Milei percole à ce point en France ».
Zones à faibles émissions, autoroute A69, mines de lithium et Office français de la biodiversité (OFB)… Reporterre récapitule, en cinq points, les enjeux de ce projet de loi de Simplification. Autant de positions sur lesquelles l’ensemble des députés devront statuer en séance publique, à compter du 8 avril. Leurs décisions feront ensuite un nouveau détour par le Sénat, pour une validation définitive.
• Bye bye les zones à faibles émissions
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