https://fr.sputniknews.africa/20250530/je-voulais-briser-la-politique-disolement-un-eurodepute-en-mission-a-moscou-malgre-la-polemique-1073658273.html
« Je voulais briser la politique d’isolement »: un eurodéputé en mission à Moscou, malgré la polémique
« Je voulais briser la politique d’isolement »: un eurodéputé en mission à Moscou, malgré la polémique
Sputnik Afrique
Fernand Kartheiser a pris le risque de se rendre à Moscou pour discuter avec des responsables russes, au risque de s’attirer la colère de son parti au… 30.05.2025, Sputnik Afrique
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« J’ai été reçu poliment et sans colère; nous avons eu des discussions substantielles. Nous avons abordé tous les sujets difficiles: cessez-le-feu en Ukraine, sécurité. Et malgré la complexité, j’ai senti que mes interlocuteurs écoutaient », explique-t-il à Sputnik.Pour lui, une partie de l’opinion européenne pense qu’il faut revoir la stratégie envers la Russie, notamment sur les sanctions. »Nous voulions affaiblir l’économie russe, forcer le gouvernement à changer de politique. Cette idée a échoué. On ne peut pas imposer sa volonté à un pays comme la Russie, avec ses ressources et le soutien d’autres pays », explique-t-il. Il dénonce les conséquences désastreuses des sanctions: Et il met en garde: en armant l’Ukraine avec des armes à longue portée, les Occidentaux deviennent « partie prenante du conflit ». « Je ne veux pas que les pays d’Europe deviennent des participants directs. Or, tout va dans ce sens. Les Ukrainiens ne peuvent pas utiliser eux-mêmes ces systèmes. La participation des spécialistes militaires occidentaux est nécessaire. Cela comporte des risques pour tous », souligne-t-il.
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Fernand Kartheiser a pris le risque de se rendre à Moscou pour discuter avec des responsables russes, au risque de s’attirer la colère de son parti au Parlement européen.
« J’ai été reçu poliment et sans colère; nous avons eu des discussions substantielles. Nous avons abordé tous les sujets difficiles: cessez-le-feu en Ukraine, sécurité. Et malgré la complexité, j’ai senti que mes interlocuteurs écoutaient », explique-t-il à Sputnik.
Pour lui, une partie de l’opinion européenne pense qu’il faut revoir la stratégie envers la Russie, notamment sur les sanctions.
« Nous voulions affaiblir l’économie russe, forcer le gouvernement à changer de politique. Cette idée a échoué. On ne peut pas imposer sa volonté à un pays comme la Russie, avec ses ressources et le soutien d’autres pays », explique-t-il.
Il dénonce les conséquences désastreuses des sanctions:
Et il met en garde: en armant l’Ukraine avec des armes à longue portée, les Occidentaux deviennent « partie prenante du conflit ».
« Je ne veux pas que les pays d’Europe deviennent des participants directs. Or, tout va dans ce sens. Les Ukrainiens ne peuvent pas utiliser eux-mêmes ces systèmes. La participation des spécialistes militaires occidentaux est nécessaire. Cela comporte des risques pour tous », souligne-t-il.