selon Bloomberg, les Européens seraient prêts à accepter un accord défavorable — RT en français



L’agence américaine, qui cite plusieurs sources, avance que les «responsables bruxellois» seraient prêts à accepter un accord déséquilibré, à la faveur des États-Unis, afin de «sortir de l’impasse» avant le 1er août, date à laquelle Donald Trump avait annoncé que des frais de douanes de 30% seraient imposés sur les produits européens.

Le Berlaymont s’apprêterait-il à céder du terrain face à la Maison Blanche ? À en croire l’agence américaine Bloomberg, qui cite des sources, « les responsables bruxellois sont prêts à accepter un accord déséquilibré favorisant les États-Unis si cela est nécessaire pour sortir de l’impasse » avant la date du 1er août fixée par Donald Trump.

Le 12 juillet, dans un message publié sur Truth Social, le 47e président des États-Unis avait déclaré qu’à compter du mois d’août des droits de douane de 30 % seraient imposés sur les produits venus d’Europe et du Mexique, et ce « indépendamment des tarifs sectoriels ».

Dans la foulée, la présidente de la Commission européenne avait déclaré que l’UE prendrait « toutes les mesures nécessaires pour défendre ses intérêts ».

Toujours selon les sources de Bloomberg, Européens et Américains ne seraient pas parvenus à un accord lors d’un round de négociation ayant eu lieu la semaine passée à Washington. Une perspective d’absence de « deal » qui pousserait l’UE à muscler sa riposte éventuelle.

Selon Forbes, de « premières contre-mesures ont déjà été validées à Bruxelles » et viseraient 21 milliards d’euros de produits américains « dont le soja, la volaille et certains biens industriels », a précisé le magazine économique américain.

D’après les sources de Bloomberg, les Américains entendraient désormais imposer sur les produits européens une taxe « quasi universelle » et « supérieure à 10 % », à l’exception d’un « ensemble spécifique d’équipements » dont les États-Unis « ont besoin ».

Un durcissement de la position américaine qu’avait ébruité le Wall Street Journal, évoquant la possibilité d’une taxation « de base » de « l’ordre de 15 % ou plus » sur la plupart des produits européens.

Ce « changement », selon les sources du WSJ, aurait « incité l’Allemagne, plus grande économie d’Europe et son plus grand exportateur, jusque-là plus conciliante » vis-à-vis des États-Unis « à se rapprocher de la position plus conflictuelle de la France ». Du côté de certaines chancelleries, le ton n’est en effet pas à la concession face à l’administration Trump.

« Si Trump veut une guerre commerciale, allons-y ! Il vaut mieux entrer dans un conflit maintenant plutôt que d’accepter un mauvais accord », aurait ainsi déclaré au quotidien Le Figaro le dirigeant d’un État membre européen.



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