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Avr 17, 2024


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par Patrick Reymond

Donc, tout le monde a entendu parlé de l’attaque iranienne sur le sol israélien. Visiblement, l’attaque a coûté 35 millions de dollars, la défense, prétendue parfaite, 1300 millions…

Le supplice des 1000 blessures dans toute sa splendeur. Aucune n’est mortelle, mais les 1000 réunies, si.

Combien de fois Israël pourrait il faire face à ces attaques (celle-ci étant de petit gabarit), avec ses stocks de munitions existant, sans parler de leur coût ?

Les 80 000 obus qui seront produits en France (avec de la nitrocellulose importée), ne satisfait que l’égo présidentiel, surdimensionné et le passant plus par les portes. 15 jours de feu sur le front ukrainien, la demande de l’état major français en septembre 1914, c’était 100 000 par jour, contre 10 000 produits. Donc en janvier 1914, on produisait ça en 8 jours…

À part prouver que l’armée française et son industrie militaire sont des gueux, Macron n’a rien prouvé, sauf que nous avions, comme disait Rhett Butler, «que des esclaves et de l’arrogance». Mais rien de changé. En 1983 aussi, nous n’avions que 3 jours de combats dans nos cartouchières. Sauf que l’armée française, en gros, a été divisée par 10 depuis.

Nous sommes surpris par l’inévitable. Le problème est le train de vie de notre population (surtout évidemment, des 10% et surtout des 1% les plus aisés), qu’il n’est pas question de réduire, la consommation ayant remplacé la production comme moteur économique dans une économie financiarisée.

La prospérité va aller diminuant, les coûts, augmentant des produits de première nécessité, faisant se contracter la demande de produits et services discrétionnaires.

Des secteurs et activités se dirigent vers une contraction et diminution dantesque, implacable et sans retour en arrière possible.

Comme nous sommes dans un certain type d’économie, cette répartition nouvelle de la rareté va se faire au détriment des plus pauvres, par l’augmentation des coûts, que certains, ne pourront plus assumer.

Les secteurs plus discrétionnaires comme voyages, loisirs (excepté lecture et jardinage), médias, divertissement (ou plutôt grimaces subventionnées), seront d’autant plus atteints.

L’immobilier, en train de s’effondrer, continuera, à la nipponne, à s’effondrer jusqu’à atteindre le stade de la non valeur, dont il faudra se débarrasser au plus vite, au besoin en le détruisant soi-même. Le «remède» obligatoire (impression bancaire et baisse des taux d’intérêts) seront aussi inévitables que nuisibles.

Après, il faudra se contenter, comme avant, de ressources locales, humaines et énergétiques, réduites. Négligeables ? Non pas. Braudel disait qu’un outillage simple pouvait multiplier la force humaine par 5. Disons, avec ce que nous avons appris, par 10.

Bien loin, évidemment, des aspirations humaines actuelles.

Le «p’tit restau» sera remplacé par l’auberge de village, avec une clientèle locale et un tout petit zeste de voyageurs, beaucoup moins nombreux et surtout, désargentés. Le «service» de notre chère comptabilité nationale, ne sera plus que l’ombre de lui-même.

Le covid a prouvé que les villes désindustrialisées n’ont plus de fonctions économiques claires (Orlov), enfin, si, centres de consommations et de traitement des déchets humains, la frappe iranienne n’a pas fait bouger les prix du pétrole, preuve, s’il en est que le ressort économique énergétique est brisé.

Le pouvoir de l’argent ? Assez bien résumé dans «La tour Montparnasse infernale», quand un des protagonistes rajoute un zéro sur le billet… Si un chiffre sans zéro derrière est bien maigrelet (Cardinal de Richelieu), un zéro n’est pas forcément un multiplicateur évident… En matière monétaire, cela abaisserait plutôt la valeur du premier chiffre…

source : La Chute

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