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par Dominique Delawarde
La poursuite de la tentative de nettoyage ethnique de la bande de Gaza et de la Cisjordanie devient plutôt contre-productive pour la gouvernance israélienne et ses soutiens.
Certains États qui n’avaient pas encore pensé à le faire ont annoncé leur décision de reconnaître la Palestine dans ses frontières de 1967 à l’ONU. Ainsi, la Barbade l’a fait le 19 avril, suivie le 23 avril par la Jamaïque. Désormais 141 États reconnaissent la Palestine à l’ONU soit les trois quarts des 193 États membres de l’Organisation. Il n’est pas exclu que d’autres finissent par suivre la majorité planétaire.
Le tableau ci-après nous rappelle quels sont les 52 pays, classés par continent, qui n’ont pas encore reconnu la Palestine. On y trouve, pour l’essentiel, les pays de l’occident otanien et leurs protectorats, principaux soutiens d’Israël, mais aussi principaux facteurs de chaos sur la planète depuis l’effondrement de l’Union soviétique.
On notera que le Royaume-Uni en Novembre 2014 et la France en décembre 2014 ont voté, dans leurs parlements respectifs, la reconnaissance de la Palestine, mais que ce sont les pouvoirs exécutifs de ces deux pays, sionisés jusqu’à la moelle, qui n’ont pas donné suite au vote des législateurs.,
Pour ceux qui seraient longs à la comprenette, voici une explication de la situation actuelle donnée dès 1976 par le Shah d’Iran, pourtant fidèle allié de l’Amérique à l’époque, dans une interview de cinq minutes sur une chaîne américaine.
S’il avait été invité par le sieur Morandini sur Cnews, le malheureux Shah d’Iran se serait sans doute fait virer du plateau, et le pôvre sieur Posternak aurait peut être fait une apoplexie …
Aux États-Unis, les campus universitaires s’enflamment en soutien du peuple palestinien. Tout cela rappelle bien sûr les manifestations contre la guerre du Vietnam, au point d’inquiéter la classe politique qui multiplie les déclarations apaisantes pour tenter de reprendre la main.,
S’ils étaient en France, les meneurs des étudiants et des protestataires US de tous âges seraient convoqués par la police judiciaire pour «apologie du terrorisme». Certains seraient mis en garde à vue, voire incarcérés. Aux USA, la liberté d’expression prévue par la Constitution est respectée, alors qu’elle ne l’est plus en Macronie française.