Dans ce Grand Jeu, les Israéliens se demandent de quel côté Trump se situe, car le bonhomme pèse. En paroles, il donne des gages aux sionistes ; dans les faits, c’est un peu, voire très différent.
La reconstruction de Gaza est lancée, après une proposition surréaliste de Trump, qu’il savait inacceptable, mais qui allait dans le sens, avec une dérision appuyée, des Israéliens. Les pays arabes ont évidemment refusé, et craché au bassinet pour les deux millions de Gazaouis, moins les morts.
Les pétro-princes refilaient quelques dizaines de millions de dollars aux Palestiniens, qui les dérangeaient dans leurs accords d’Abraham. Aujourd’hui, ils sont punis car ils devront donner cinquante milliards, sinon l’histoire ne leur pardonnera pas.
En face, frustrés d’une victoire totale sur le Hamas, Israël, malgré son armée ultramoderne, la mort dans l’âme, doit stopper le génocide. Dans un billard à trois bandes, il se peut que Trump soit derrière la manip.
Dans ce cas, à l’instar de Kennedy il y a soixante ans, le président américain qui se met en travers de la sécurité d’Israël, c’est-à-dire le Grand Israël, son Lebensraum, peut être assassiné.
Avec une telle sortie, Trump donne des idées aux producteurs d’attentats sous faux drapeau que sont les Israéliens. D’ailleurs, le narratif est déjà prêt.